dimanche 17 octobre 2010
Les jeunes pour la démocratie (AJPA Madagascar)
Les actions:
- conférence pour sensibiliser les jeunes de la ville sur la vraie Démocratie
- descente en campagne pour sensibiliser les paysans
- distribution de prospectus
Site web de l'association: Association de jeunes malgaches AJPA
vendredi 28 mai 2010
URGENT APPEAL - MADAGASCAR RELIGIOUS MOVEMENT
We religious leaders within the « Religious Movement » in Madagascar strongly condemn the violence committed to the Malagasy people, particularly to us. We were trying to hold an open air worship service on May 20th but the military force led by colonel Richard Ravalomanana shot to the crowd. One of our fellow pastor was shot dead and another one brutalised, beaten, humiliated, wounded, and arrested by the military force and then put into pre-trial detention. He suffers from his wounds and has not yet received any appropriate medical care since his detention on May 21st. Human rights are continuously violated.
Eight of us are still now hiding for the facto government is prepared to arrest us. We are very much concerned about our families, our congregations.
Therefore we ask support from the international community and other human right organisations. We ask all of you to put pressure upon this facto government to put an end violence, threat, and arrest, that they release pastor Valisoa Rafanonerantsoa and other political prisoners.
Antananarivo, May 27, 2010
Association AJPA Madagascar
dimanche 9 mai 2010
Madagascar - L'article du Professeur Adolf Rakotomanga
Nous portons le deuil dans notre âme et conscience depuis le 17 mars 2009, date du début de la tragédie qui s’est abattue sur le Pays et qui a provoqué sa rapide et inexorable décomposition : décomposition morale, politique, économique, sociale, culturelle.
Les Institutions sont devenues des caricatures et la démocratie réduite à d’horribles oripeaux. Madagascar vit sa plus noire de son existence après celle de 1947 et prend l’allure d’un Pays occupé, comme l’était en son temps une certaine France par l’abominable régime nazi.
Nous sommes horrifié et indigné du fait de cette même France qui vient de tomber les masques. En présentant d’une façon éhontée et grossière « sa feuille de route » qu’elle prétend substituer aux accords cosignés de Maputo et d’Addis-Abeba, accusés par elle d’inapplicables (1).
Nous comprenons alors pourquoi Andry Rajoelina n’a pas hésité à renier sa signature. Parce que l’Etat français, embusqué derrière lui, n’a pas trouvé ses comptes dans ces accords.
Nous comprenons alors, d’une façon fulgurante, pourquoi la situation est bloquée et par QUI : parce l’Etat français a dans ses papiers son propre schéma, plus conforme à ses intérêts et à son objectif ultime.
Le 27 mai 2009, depuis l’Afrique du Sud Marc Ravalomanana n’avait-il pas accusé les Français d’avoir été derrière le coup d’Etat ? C’est à peine si les médias en ont fait mention (2). Nous savons maintenant que le Président, qui possède sans aucun doute ses propres sources de renseignements, n’a pas fait cette déclaration dans un moment de délire ou d’égarement.
D’ailleurs, un faisceau de faits convergents balise la traçabilité de l’implication de l’Etat français dans la persistance de la situation actuelle.
* la présence auprès de Andry Rajoelina dès les premières heures du putsch d’un Conseiller français,
* l’activisme forcené de son représentant sur place (présentation de lettre de créance, présence physique lors du sacre du « nouvel Homme fort de Madagascar », rencontres incessantes avec ce dernier et avec d’autres personnalités susceptibles de servir de jokers à la solde de la France,
* l’accueil de ce dernier par Paris après le camouflet à lui infligé par l’Assemblée Générale de l’ONU (septembre 2009),
* sa rencontre largement médiatisée avec des parlementaires UMP en France,
* le grouillement pathétique des émissaires du Quai d’Orsay sur les lieux lors de Maputo 2,
* la sortie, à point nommé, de cette « feuille de route », présentée par Alain Joyandet et aussitôt agréée par Andry Rajoelina lequel est prêt, semble-t-il, à la signer les yeux fermés,
* l’embargo de la presse française sur la tenue quasi-quotidienne des manifestations des partisans de la Légalité et les Accords de Maputo / Addis-Abeba, ainsi que sur l’émergence du Mouvement des Ecclésiastiques (Hetsiky ny Mpitondra Fivavahana),
* le silence étonnant de l’importante communauté française à Madagascar, témoin privilégié des évènements,
* très subsidiairement, la très suspecte « Lettre ouverte » d’un Père Pedro (3)(récemment décoré de la Légion d’Honneur française) adressée à Louis Michel, Commissaire européen au développement et à l’aide humanitaire et actuellement co-président de l’assemblée paritaire ACP-UE.
Evidemment, cette liste n’est pas exhaustive, car ne sont évoqués ci-dessus que les faits les plus visibles. Mais qui constituent au total l’équivalence d’une reconnaissance officielle de fait de la France à l’endroit de l’Autorité de fait Malagasy.
Ce faisant, l’Etat français reste fidèle aux grandes manœuvres, très « géopolitiques » et à quelques variantes près, déployées dans maints Pays Africains (Côte d’Ivoire, Congo Brazzaville, Mauritanie, Gabon, Niger, etc…). Ce qu’il n’a pas apparemment prévu, c’est cette mobilisation quasi-immédiate contre le coup d’Etat, autour du thème de la Légitimité et de la Légalité, radicalisé depuis par celui de la Défense de la Souveraineté et de l’Indépendance.
Malgré la guerre d’usure que lui imposent l’Autorité de fait, le Peuple Malagasy ne va pas prêter main forte à l’Etat français dans son acharnement à vouloir de nouveau planter, en plein XXIème siècle, son tricolore en haut du Palais de Manjakamiadana !
Car il nous semble très clair à présent : les autorités françaises veulent à tout prix que la Grande Île reste française et que le futur Président (qu’elles essaient de faire élire dans des élections forcées) soit un « ami de la France ». A l’instar de maints Chefs d’Etats Africains, contestés et haïs par leurs Peuples car élus dans des conditions nébuleuses. Cela signifie, dans le cas de Madagascar, que tous les moyens leur sont bons, pour empêcher le retour au pouvoir d’un certain Marc Ravalomanana.
A posteriori, nous osons affirmer que si ce dernier n’avait pas pu quitter Iavoloha pour l’exil en mars 2009, il y aurait (au sens propre) laissé sa peau. Cela aurait en effet arrangé beaucoup de monde et un Etat en particulier. Et sa mort, comme celle du Colonel Ratsimandrava, aurait constitué une énigme de plus, à jamais élucidée. Ou alors, ses ennemis auraient prouvé « qu’il s’est suicidé » ?
En 2009, le PNUD a publié le classement de tous les Pays du Monde(4)selon leurs IDH 2007 respectifs… Madagascar y tient le 145ème rang sur 182 et appartient en 2007 aux Pays à IDH moyen. Sur les 25 Pays classés derniers (à IDH faible) 11 sont des ex-colonies françaises.
Nous refusons de croire que c’est là le fait du hasard ou d’un quelconque malédiction. Certes les dirigeants de ces Pays et leurs Peuples y ont certainement leur part de responsabilités. Mais à y regarder de près, les poids de l’esclavage et de la colonisation, relayés par les manœuvres incessantes de ce qu’on appelle la Françafrique font que l’Afrique reste un continent noir, noir de violences, de misères, de pillages, de corruptions, d’élections forcées et truquées, de coups d’Etat, de génocides… et se trouvent reléguées au rang des pays immergents.
Pour s’en convaincre, il faut entendre le discours de M. Sarkozy, prononcé le 26 juillet 2007 à l’Université Cheick Anta Diop du Sénégal. Discours, édifiant s’il en est, et qui a soulevé l’indignation de nombreux intellectuels Africains (5). Il y a manié en effet, avec sa manière à la fois directe et insidieuse la basse flatterie et les contre-vérités, démontré sa méconnaissance de l’Histoire de l’Afrique Noire et ses Peuples. Pour mieux culpabiliser sans vergogne ces derniers et mieux édulcorer les responsabilités de la France coloniale passée et présente.
De la repentance, il n’a voulu rien entendre. Au contraire, c’est à peine s’il n’a pas exigé de la part de l’Afrique ingrate, le pardon à la France Eternelle, grand bâtisseur de ponts, de route, d’écoles, d’hôpitaux !
Qu’on ne se méprenne pas sur nos propos. Nous même de formation française. Nous respectons le Peuple Français et la France, celle des Droits de l’Homme, celle qui a connu la souffrance et l’humiliation pendant l’Occupation nazie, celle qui lutte pour le rayonnement de sa langue et de sa culture à travers le Monde. Mais nous dénonçons et condamnons d’autant plus vigoureusement la politique menée par l’Autre France, sournoise et conquérante, qui veut imposer ses propres intérêts au détriment et au mépris de ceux des Autres.
Antananarivo, le 27 avril 2010
Adolphe E. RAKOTOMANGA
Président de l’Association Force de l’Education et de la Recherche (HFF/FER)
Maître de Conférence Université d’Antananarivo
1. Alors que ces Accords ont reçu la caution et le soutien des organisations internationales (ONU), continentales (Union Européenne, Union Africaine) et régionales (SADC)
2. Cf. Midi Madagasikara du 27 mai 2009, page 3
3. Cf. Les Nouvelles du 03 avril 2010, page 2, dans laquelle, se basant sur la version française sur la crise et son origine qu’il a lue sur le site web du MAE français et qui accable Marc Ravalomanana, Père Pedro écrit notamment que « Madagascar est en paix malgré quelques accrochages qui se sont produits ici et là »
4. Cf. Rapport mondial sur le Développement Humain 2009, publié par le PNUD (octobre 2009) (5) Cf. « L’Afrique répond à Sarkozy » Editions Philippe Rey, 2008. Œuvre collective de 23 intellectuels Africains dont le Malgache Raharimanana. A lire également la série de 42 questions posées à la délégation de la HAT lors du « Dialogue Politique Union Européenne – Madagascar » tenu à Bruxelles en juillet 2009. On y constate à travers ce questionnaire que le monde du « ni vu, ni connu, je fais ce que je veux » est bien révolu
Lire aussi:
Association AJPA Madagascar
samedi 1 mai 2010
Korontana politika 2009 Tena fanonganam-panjakana ary hany tokana teto Madagasikara
Tena fanonganam-panjakana ary hany tokana nisy teto Madagasikara hatramin’ny nisian’ny fitondrana repoblikana ny fiovan’ny fitantanan-draharaham-panjakana ny volana Martsa 2009 no ho mankaty.
Abaribarin’ny lisitry ny fanonganam-panjakana nitranga maneran-tany nanomboka ny taona 1797 izany. Vao nohavaozina ny 26 aprily 2010 lasa teo io lisitra io ary azon’ny besinimaro atao tsara ny mijery izany ao anaty Aterineto (Internet). Tadiavo ao amin’ny «Google» ny andian-teny hoe «coup d’État» dia hipoitra izany. Safidio ny ao amin’ny «Wikipédia».
Source: www.tiatanindrazana.com, Association AJPA Madagascar
vendredi 23 avril 2010
C'est TGV qui arrive au paradis...
Pendant que Saint Pierre lui souhaite la bienvenue, TGV remarque dans le bureau une vingtaine de pendules* sur des socles portant chacun le nom d'un des grands dirigeants R8, Satroka Penjy, Deba, … et il demande leur usage.
C'est bien simple, répond Saint Pierre, chaque chef d'État a sa pendule*, et celle-ci avance d'un quart d'heure chaque fois qu'il dit ou fait une connerie !
Ainsi, tous les soirs on peut faire des statistiques...
Mais, s'étonne TGV, je ne vois pas la mienne !
Et Saint-Pierre lui répond :
La vôtre, elle est dans mon bureau, elle me sert de ventilateur !
*il s'agit ici d'une montre pendule.
La pendule de TGV tourne encore depuis sa déclaration de jeudi 22 Avril: "J'irai seulement à Pretoria pour signer le protocole d'accord que la France a concocté mais pas pour négocier!!!"
dimanche 18 avril 2010
Madagascar l'un des rares producteurs de NIOBIUM dans le monde
A part Madagascar, les seuls pays qui en possèdent dans son sous-sol c'est le Nigéria, le Gabon un fief bien contrôlé par la France et le Nord-Kivu en RDC qui fait souvent le gros titre des journaux télévisés internationaux sur les affrontements quasi-quotidiens qui s'y produisent.
Pour Madagascar, il semble que la solution trouvée par les personnes ou le pays intéressés par son Niobium c'est le COUP D'ETAT DU 16-17 Mars 2009.
Niobium (Nb): élément chimique métallique gris de symbole Nb et de numéro atomique 41. C'est un élément de transition.
Le niobium apporte également aux alliages une grande résistance aux températures élevées ; il entre ainsi dans la composition de certains alliages réfractaires. Par exemple, l'alliage au niobium contenant 1 p. 100 de zirconium est utilisé dans les gaines et dans les conduites des fluides caloporteurs, dans les centrales nucléaires
Voir aussi http://fr.wikipedia.org/wiki/niobium
Le plus bizarre c'est que son exploitation n'est pas médiatisée, rares sont les Malagasy qui sachent la vérité.
De même, pour l'uranium qui est exploité depuis longtemps par la compagnie française AREVA (qui en fait de même au Niger)
Lire aussi:
Association AJPA Madagascar
Appel aux pays membres de l'Union Européenne
Madagascar est depuis un an dans une situation politique et socio-économique catastrophique qu'il n'a jamais connu auparavant. Malgré les menaces d'arrestations et de représailles, des centaines de milliers de malagasy manifestent quotidiennement depuis le 17 mars 2009, date du putsch, dans toute l'île pour montrer leur désapprobation de la situation que les putschistes ont créée et du coup d'état.
Actuellement:
- Plusieurs centaines de prisonniers politiques croupissent en prison et ont entamé une grève de la faim par désespoir.
- Plusieurs institutions de souveraineté et notamment la justice sont effondrées.
- L'armée n'est pas en mesure de protéger la population contre les exactions, les pillages.
Comme l'a constaté le chef de la médiation, M Joachim Chissano, il y a deux armées à Madagascar et seule une frange composée de mutins terrorise sans arrêt la population.
- Les religieux, les journalistes et les leaders politiques sont régulièrement menacés et frappés de mandat d'arrestations. Durant la semaine pascale 2010, des frères catholiques ont été sauvagement battus par la police politique le FIS, une sorte de Gestapo Malagasy.
- Le racket des entreprises privées, le pillage des biens publics et des ressources naturelles battent leur plein.
- La fermeture de plusieurs entreprises a généré en moins d'un an, un demi million de victimes du chômage.
Pourtant, le régime putschiste s'enferme dans son unilatéralisme et continue de défier outrageusement l'UA et l'ensemble de la Communauté Internationale. Il est inconcevable de laisser à une seule mouvance et ses 300 personnes alliées décider d'un régime constituante sans consulter le peuple par voie référendaire.
Le processus de sortie de crise signé à Maputo est bloqué délibérément par la mouvance Rajoelina.
Force est de constater que les sanctions individuelles imposées par l' UA ne pourront avoir l'effet escompté sans l'implication de tous les pays, notamment ceux de l'Union Européenne. Aussi, nous acceuillons avec grand espoir les actions récentes de l'assemblée parlementaire paritaire ACP-UE et la présidence de l'Union Européenne en faveur du soutien des sanctions qui s'alignent avec celles imposées par l'UA aux 109 personnes responsables de la situation actuelle.
Nous demandons à l'UE d'aider un peuple entier qui ne cherche qu'à appliquer les règles internationales et régionales, et d'apporter tout son soutien à Madagascar dans l'application des accords de Maputo et de l'acte additionnel d'Addis Abeba. Seuls la réconciliation nationale et le désarmement des milices et mutins armés, sont les gages d'une paix durable à Madagascar. Ce sera uniquement dans ces conditions que le gouvernement de transition pourra organiser des élections libres, justes et transparentes.
Nous prions tous les Etats membres de l'Union Européenne de nous aider à sauver Madagascar
Les Malagasy et Amis de Madagascar